C’est
l’histoire d’une histoire. Une histoire qui s’est levée
un matin pas comme les autres, avec l’envie d’être une
histoire pas vraiment comme les autres. Alors elle a pris son récit
en mains, elle a crée ses musiciens et advienne que pourra ...
Le
nom était trouvé. « Tournelune », parce que
les cinq gaillards qui se retrouvaient pour faire de la musique, en ont
passé du temps à regarder la lune en chantant leur chansons.
Deux guitares, une basse, des percussions et une clarinette, voilà
comment tout ça a commencé en 2000. Du
flamenco, et puis quelques chansons en poche, les voilà partis
dans une histoire, d’été. Sauf qu’à l’automne,
l’histoire ne voulant pas en finir, ils ont continué, car
après tout, après le printemps, il y a toujours un autre
été…
Celui
de l’année 2001 leur a montré les
premières planches, celles du tremplin des Oreilles du
Renard à Die, ou celles d’une première
partie des Hurlements d’Léo et des Fabulous
Trobadors au festival « Rock on the L'Oule
». L’histoire aurait pu s’arrêter
là ; en aucun cas, et quand bien même il semble manquer à
la musique quelques battements de cœur et des grincements de corde,
l’histoire n’en a que faire : elle aura une batterie, un violoncelle
et un alto.
C’est
donc à huit que l’histoire se poursuit. Des textes tombent
de la main de l’un des musiciens, un autre les ramasse et se met
à les chanter. La voix a du cachet, certains parlent de Brassens,
d’autres de Tachan ou Bertin… Ce sera donc de chanson que
l’histoire se nourrira dorénavant.
A
la fin de l’année 2002, alors qu’un
régisseur-son a rejoint la troupe pour faire résonner l’acoustique,
l’histoire apprend qu'elle devra changer de nom, car une autre aventure
se l’est approprié.
«
Tournelune » devient donc « Lunambule » et
trouve peu à peu son chemin, sur un fil, entre la joie et la tristesse,
entre le noir de l’humanité et les couleurs de ses enfants,
entre les mots et puis les maux.
L’histoire
ramasse en passant un trompettiste qui semblait avoir quelques mélodies
en trop dans ses pistons.
Elle s’en va alors traîner ses guêtres entre Valence,
Lyon et Grenoble, elle se raconte dans des petites salles pleines de chaleur
: Le Cœur des Gens ou le Théâtre
de La Platte (Lyon), Festiv’art ou le
Café des Arts (Grenoble), jolis noms et doux moments.
A
l'été 2003, au terme d'une collaboration avec l'Addim,
elle monte sur la « scène découverte »
du Festival d'été de Valence.
L’automne
2003 arrive et pour des raisons variées, la formation, sans se
diviser, compte désormais cinq musiciens (guitare-chant, basse-violoncelle,
batterie-percussions, trompette-guitare, clarinette-saxo) et un technicien.
Mais attention, ces cinq là ont bien décidé que l’histoire
nouvelle serait un roman. Alors au travail, certains révisent leurs
gammes classiques et jazz, d’autres arborent la cadence, les derniers
chantent des textes griffonnés de ci de là.
Et
puis, comme il faut bien les chanter à la face du monde, il faut
quelqu’un pour les lancer. Ca tombe bien parce que l’histoire
se trouve un « Manager » en décembre 2003.
Juste le temps de préparer l’été prochain…
Enfin,
puisqu’il faut finir de raconter cette histoire qui est loin d’être
terminée, on aurait pu dire que la musique de Lunambule
est un mélange précieux de chanson à texte, avec
des arrangements qui font jazzer, et il paraîtrait même que
ça groove de temps en temps…
Mais
ça, c’est une autre histoire, celle que vous pouvez écouter
dans un lecteur CD, car Lunambule vient d’enregistrer en studio
une démo quatre titres. De quoi donner un avant-goût
à vos ouïes.
|